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Le coq-héron n°130/131 le divan à plumes - 1993

14€
Loire-Atlantique (44) > Saint-Lumine-de-Coutais (44310)
23 décembre 2019
PAY468000
LE COQ-HÉRON
N° 130/131
LE DIVAN À PLUMES
Littérature personnelle
et psychanalyse II
À L'IMPRIMERIE
JACQUES DUPONT,
PARIS 1993.
Numéro double
DESCRIPTION (extrait) :
L'entrecroisement de la psychanalyse et de la littérature a donné lieu à deux « genres », également problématiques : du côté de la psychanalyse, à la réduction du texte littéraire à un pré-texte et du côté des théoriciens et critiques littéraires, à la réduction de la psychanalyse à un corpus théorique isolable de l'expérience de la cure.
L'évolution contemporaine de la littérature appelle à reconsidérer cet entrecroisement. Simultanément, les psychanalystes, qui sont de plus en plus nombreux à écrire et diversifient leurs modalités d'écriture, sont amenés à interroger celles-ci : écritures (à partir) de la cure, théorique, historienne, biographique, autobiographique, fictionnelle.
Dans cette perspective, il s'agit d'envisager la littérature personnelle (autobiographie, biographie, journaux, mémoires, autoportrait, écritures de la cure… ) en ce qu'elle pose question à la fois aux littéraires et aux analystes : comme problématique débordant toute approche strictement littéraire mais aussi comme champ d'écritures concurrent de la psychanalyse et la concernant de façon interne en tant qu'elle s'écrit.
Jean-François CHIANTARETTO
TABLE DES MATIÈRES :
Présentation
Jean-François Chiantaretto
Lectures
« Ta vie gribouillée à ta griffe »
Notes sur la relation à la psychanalyse dans le journal de Michel Leiris
Anne ROCHE
Les parties de dominos chez monsieur Lefevre
Perec avec Freud, Perec contre Freud
Claude BURGELIN
De l'utilité des autobiographies : Tête de bois de Jean Brocard
Anne CLANCIER
Maladie et littérature intime: les autopathographies
Stéphane GRISI
Passages à l'écrit
Simon HAREL
Des ellipses à foison (Note à propos de l'œuvre de Raymond Queneau
Pascal HERLEM
L'importance de l'autoreprésentation à la lumière du Porfrait de Dorian Gray
Alberto KONICHECKIS
A propos de Beckett et le psychanalyste
Un tombeau de Beckett
Josette PACALY
« Aux combles et abysses d'un »
Mireille FOGNINI
L'autobiographique chez Didier Anzieu
Jean-François CHIANTARETTO
Écritures
La main gauche du chef d'orchestre
Jacqueline ROUSEAU-DUJARDIN
« Le bien entendu »
Mireille FOGNINI
Le fantôme et la putain - Écrit sous le vents
Corinne DAUGNY PERIANEZ
La chasse
Georges-Emmanuel CLANCIER
Notes de lecture
Maupassant 1993, d'Antonia Fonyi
par Josette PACALY
Ce qui vient à l'espift en situation psychanalytique, de Jacqueline Rousseau-Dujardin
par Jean-François Chiantaretto
Jour après jour, Journal 1983-1989, d'Heniy Bauchau
par Jean-François Chiantaretto
LE COQ-HÉRON :
La revue a été fondé en 1969 par un petit groupe de travail du Centre Etienne Marcel à Paris. Certains des pionniers de la revue font encore partie de notre comité, comme Judith Dupont, Madeleine Casanova (collaboratrice) et Bernard This. Le nom de Coq Héron lui vint de celui d'une rue proche du Centre Etienne Marcel, qui amusait les fondateurs ("le coquet-rond", etc…).
Rappelons que le Centre Etienne Marcel avait fondé le premier Hôpital de Jour pour adolescents (dont le directeur médical était Jean-Luc Donnet) et que Françoise Dolto y créa, sur le CMPP alors dirigé par Bernard This , une consultation pour les tout-petits accompagnés de leurs parents. La revue naquit donc dans le berceau de la clinique.
D'abord interne au Centre Etienne Marcel, elle fut rapidement diffusée à l'extérieur. Le comité de rédaction s'étoffa de nouveaux membres, essentiellement des psychanalystes provenant bientôt des quatre grandes formations analytiques : la SPP, l'APF, le Quatrième Groupe et l'Ecole Freudienne. La revue devenait indépendante du Centre de soins mais garda avec lui des liens privilégiés. Jacques Dupont assura jusqu'en 2001 l'impression de la revue, lui permettant de dépasser les périodes déficitaires, alors que des auteurs de renom donnaient leurs textes à titre gracieux: Pierre Benoit, Christophe Dejours (ex-membre du Comité de rédaction), Françoise Dolto, Jean-Luc Donnet, François Gantheret, Georges-Arthur Goldshmidt, Jacques Lacan, Maud Mannoni, Pierre Sabourin (collaborateur de la revue) , Alain Didier Weill, etc… Ainsi prit forme l'aspect "tribune libre" de la revue. De là des principes empiriques de liberté rédactionnelle qui ont perdurés
D'autres éléments lui donnèrent son cachet original.
Disposant d'un comité de rédaction polyglotte, la revue s'est spécialisée dans la publication de traductions (depuis l'allemand, le hongrois, l'anglais, le néerlandais…): ainsi furent publiés deux inédits de Freud, des articles de Ferenczi, avant leur parution dans les Œuvres Complètes, ainsi que des articles de Michael Balint, Alice Balint, Mélanie Klein, Masud Khan, Lorand, Sterba, Fodor, Greenson, Grubrich-Simitis, Nemes, Binét, Vikàr, Hermann, etc… Le courant "hongrois" de la psychanalyse y fut remarquablement représenté.
La revue ne négligea pas les questions de soins en institution et l'articulation de la psychanalyse aux problèmes sociaux: outre la réflexion sur la pédagogie institutionnelle inspirée par le Centre Etienne Marcel, elle publia par exemple l'œuvre antipsychiatrique de Hollos (Mes adieux à la Maison Jaune), diffusa l'œuvre de la pouponnière modèle de Loczi (Budapest), mais aussi largement l'expérience des "Maisons Vertes" inspirées par Françoise Dolto, publia les principes de l'haptonomie, réfléchit aux donnes nouvelles de l'adoption, au sort des enfants placés, et consacra de nombreux numéros à l'analyse des causes et des conséquences du racisme.
Le Coq-Héron peut être amené à publier des œuvres littéraires lorsqu'elles paraissent entretenir un rapport particulier à la psychanalyse: ainsi fut publiée la pièce de théâtre d'Alain Didier-Weill Les trois cases blanches, et le Groupe de traduction du Coq Héron a traduit le roman de Carl Spitteler Imago (qui a enthousiasmé Freud et valut son titre à une des premières revues de psychanalyse) dont la revue a présenté les bonnes feuilles. La version complète a paru aux Editions Navarin.
Le groupe de traduction du Coq-Héron, né de la rédaction puis augmenté de quelques membres extérieurs, a traduit par ailleurs de nombreux ouvrages: le Tome IV des Oeuvres Complètes de Ferenczi, son Journal Clinique, la Correspondance Ferenczi-Groddeck, pour les Editions Payot, ainsi que la Correspondance Freud-Ferenczi.
La revue a donc consacré une part importante de son activité à l'histoire de la psychanalyse, si l'on songe notamment à l'histoire de la psychanalyse hongroise ou à la transmission de l'œuvre de Françoise Dolto.
NOTICE :
Titre : Le Coq-Héron N° 120/131 Le divan à plumes
Auteur : Collectif
Éditeur : Imprimerie Jacques Dupont, Paris 1993
Nombre de pages : 138 p.
Format : Broché, 20,5 x 26,5 x 1 cm
Etat : Cet ouvrage est en bon état, il faut juste noter un petit manque en haut à droite sur sa page de titre correspondant à un nom manuscrit ainsi enlevé (photographie sur demande).
L'envoi sera rapide, soigné et emballé dans du papier bulle.
A partir de deux articles achetés, j'offre des réductions des frais de livraison, contactez-moi pour en savoir plus.
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